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MG-Tv : Le Blog Homologays d'Alexandre
19 septembre 2009

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Hystérie collective sur le tournage de «Sex & The City 2»

Par Jeanne Samak samedi 19 septembre 2009, à 10h50 | 2511 vues

Plus de: Sex and the City, Sarah Jessica Parker, Kristin Davis

REPORTAGE. Scène après scène, le nouveau film tiré de la série culte s’écrit dans les rues de Manhattan. Avec TÊTU, une journée de tournage comme si vous y étiez


Sarah Jessica Parker et Kristin Davis "so eighties". (Photo Jeanne Samak/TÊTU)

Au croisement de la Vème Avenue et de la 60ème Rue, le cocktail est toujours le même : boutiques de luxe, trafic monstre, foule pressée. Ce jour-là, une saveur supplémentaire complète le tableau. Des centaines de personnes sont massées contre des barrières, au pied du très chic Plaza Hotel. Elles attendent. Qui ? Pas le temps de poser la question, deux immenses gardes du corps lookés R’nB débarquent à vive allure. Entre eux, on devine une petite bonne femme toute menue. On aperçoit ses escarpins, ravissants et prodigieusement hauts. Et l’on découvre…Sarah Jessica Parker ! Les flashs crépitent, les journalistes s’agitent, les filles poussent des petits cris stridents ponctués de «Ohhh !» et de «Aaaah !». On entend même une voix masculine lancer un génialissime : «Sarah, I love your shoes !».

Avec sympathie, SJP sourit à son public mais c’est d’un coup de talon ferme qu’elle rejoint l’équipe du tournage de «Sex & The City 2». Caméramans, chefs opérateurs, figurants : tout est en place. Kristin Davis, l’incomparable Charlotte York, est de la partie. Ensemble, elle et SJP tournent une scène qui se déroule dans les années 80; quand les héroïnes de la série découvrent New York. Total relooking pour l’occasion : Kristin Davis a un petit air de Bécassine ingénue, avec un improbable ensemble vert, des baskets blanches et un serre tête assorti. Sarah Jessica Parker, elle, se situe entre Jeanne Mas et Rose Laurens : les leggings en dentelle noire, la robe bouffante en tulle , le porte-jarretelles parme portée par-dessus, tout y est ! «On dirait Madonna dans Material Girl», commente une New Yorkaise, amusée.

«Une déclaration d'amour à notre ville»
Sous l’œil fasciné du public, la scène est jouée, rejouée, quatre fois, cinq fois, six fois. Les deux copines traversent inlassablement une petite place, Carrie fumant comme un pompier, Charlotte sautillant comme une joueuse de tennis avant de servir. Entre deux prises, ça papote sec. SJP est souriante, Kristin Davis fait le clown et esquisse des pas de danse. Du côté des fans, on n’en perd pas une miette. Des jeunes touristes espagnoles frisent l‘hystérie. «Carrie Bradshaw, c’est ma muse, lance Raquel. Vous avez déjà vu quelqu’un d’aussi bien habillé pour aller acheter le journal ?». C’est sûr.

Plus loin, des hommes en bras de chemise sortent à peine du travail. Leur ordinateur portable en bandoulière, ils observent, impassibles. Jim, 34 ans, New Yorkais pur souche, avoue qu’il n’arrive pas à reprendre sa route: «On est fiers, explique-t-il. Cette série, on aime ou on aime pas, mais au final, c’est une déclaration d’amour à notre ville». Les policiers, eux, n’ont pas le temps de s’émouvoir. L’un d’eux regarde, horrifié, un chauffeur de taxi Paki faire tranquillement une marche arrière en pleine Vème Avenue, s’arrêter devant les deux actrices, les photographier , et redémarrer en trombe, ravi. «Sweet Jesus», murmure le flic. Qu’il prenne son mal en patience, le film ne sort pas avant mai 2010. Les prises de vue dans les rues de Manhattan ne sont pas prêtes de s’arrêter.

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