Violences à Budapest

Les gays ne sont pas égaux au sein de l'Union européenne quand il s'agit de revendiquer sur la place publique leurs droits et de se réunir...

Après un attentat au cocktail Molotov dans un sauna gay de la ville plus tôt dans la semaine, la Pride hongroise de Budapest a compté 10 personnes blessées et 45 personnes arrêtées. La police, qui avait pourtant mobilisé ses effectifs après les appels lancés sur Internet par des ultras qui voulaient empêcher la tenue de la Marche, a été obligée d'utiliser des canons à eau et des gaz lacrymogènes contre les extrémistes qui tentaient de jeter des cocktails Molotov sur les participantEs de la Pride.

La semaine dernière déjà, des violences avaient également eu lieu lors des Gay Pride en Bulgarie et en République Tchèque...

On le voit, malgré les résolutions du Parlement européen, les déclarations de la Commission européenne, la liberté de réunion et de manifestation des LGBT au sein de l'Union diffère en fonction de l'état de l'opinion publique dans chaque pays européen et également dans des cas plus limités de l'homophobie institutionnel des autorités étatiques ou locales.

Si les nouveaux entrants des pays de l'Est connaissent des problèmes sur ces sujets, il semble que la tenue des Marches dans les pays de l'ouest européen se banalise avec succès.

La Pride de Madrid a une nouvelle fois réunit des centaines de milliers de personne dans la capitale de l'Etat le plus progressiste certainement sur ces sujets. Sur le thème de la visibilité lesbienne, les espagnols et de nombreux touristes gay se sont réunis dans le centre ville de la capitale ibère.

Plus modeste en chiffre mais avec un réel succès compte tenue du manque de visibilité LGBT locale, la Pride de Marseille a réuni quant-à-elle 6000 personnes qui ont pris part au défilé qui partait du centre-ville pour atteindre le Vieux-Port de la cité phocéenne.

Pour rappel, la Marches des Fiertés LGBT de Paris a réuni le 28 juin dernier 700 000 personnes.